Squid + The Lounge Society + Les Filles de Illighadad

Nerveux et défricheurs, ces cinq anglais sont à l'origine de notre dernière grande claque dans les oreilles. Entre post-punk viscéral, expérimentations bruitistes et krautrock motorik, le groupe n'en finit pas d'élargir sa palette musicale, pour notre plus grand plaisir.

Le public anglais ayant déjà bien transpiré à grosses gouttes lors de concerts réputés des plus fébriles, voilà que Squid traverse la Manche pour rappeler aux Français que l’esprit punk n’est pas mort, loin de là.

Avec un simple EP sous le bras sorti en 2021, les nouvelles recrues de chez Speedy Wunderground se font déjà attendre en Europe. Leur style art-punk à l'énergie spontanée, aux guitares tranchantes et voix mordantes a déjà convaincu le producteur Dan Carey (Fontaines D.C, Kae Tempest, Squid, Grimes) de travailler sur leur premier album, qu'on attend impatiemment.

Dans un village reculé du Niger, isolé dans une zone désertique aux frontières du Sahara, grandissent Les Filles de Illighadad. Elles y jouent le traditionnel tende, une forme musicale collective dominée par les femmes qui illumine les fêtes ou les longues nuits de la saison des pluies. Les voix, accompagnées de percussions et claquements de mains, racontent le village, les légendes des ancêtres et l'amour. A l'image du blues touareg, qui a rapidement éclipsé le tende, la guitare est traditionnellement une histoire d'hommes au Niger. Mais Fatou Seidi Ghali est l'une des rares femme guitariste de la région. Elle assume ainsi avec Les Filles de Illighadad l'héritage de leur musique séculaire.