BRNS +

Dès son EP Wounded en 2013, BRNS bouclait un joli périple autour de l’Europe et devenait la révélation scénique des lieux où l’on transpire à l’exception peut-être des salles de sport. Depuis, le phénomène s’est poursuivi sur la lancée d’un premier album à l’alchimie unique : une certaine belgitude injectée dans le rock anguleux de Foals, une pop affranchie des contrôles douaniers et des normes, européennes ou non.

Le nuage sur lequel vogue The KVB est sombre, et ses particules fines. La darkwave de ce duo britannique, par l’hypnose de ses guitares shoegaze et de ses rythmes synthétiques empruntés à The Soft Moon, suggère la torpeur.

Apparu au début de 2016 avec The Album Paranoia en guise d’introduction spectaculaire, Ulrika Spacek aime aussi les ambiances brumeuses, mais ces Anglais s’en échappent volontiers le long d’épiques runs électriques sur une voie parallèle à Tame Impala et Radiohead.

Le power duo Diet Cig condense les plus enivrantes promesses du punk et les douces incantations de la pop dans une valisette bien ordonnée : Alex Luciano à la guitare et au chant et Noah Bauman à la batterie sont les diablotins américains à l’origine de ces bouffées revigorantes.