Bertrand Belin

Le sommet de son art, Bertrand Belin ne l’a jamais quitté. Avec son sixième album, il a trouvé une nouvelle façon de s’élever.

Le Quiberonnais Belin a laissé le Cap Waller disparaître à l’horizon. Après deux albums conçus à Sheffield, berceau de la mélancolie de Richard Hawley, Bertrand Belin est de retour en Ulysse flegmatique, et son sextant regarde désormais la cité. Avec Persona, son sixième album, Belin semble au sommet de cet art découvert avec l’immense Hypernuit et dont on a déjà pu constater la toute beauté trois fois au Grand Mix.

Le Vertigo s’échappe dans la nuit, des dancefloors enfiévrés aux rivages de ballades pop mystérieuses portées par des synthés ravageurs.

Après plusieurs tours de chant en compagnie de Minuit, Plants and Animals ou encore Bertrand Belin, le trio indépendant batterie/ chant / synthé clôt ici son virage pop électro -en français évidemment- avec la sortie prochaine de Belle de Nuit, ovni enivrant où les titres Sur le Velours rappelle les premières heures du jour alors que la lancinante Game Over donne un ton dystopique à leur musique.