Warhaus

L'échappée belle et solitaire de Maarten Devoldère doit plus à Dylan, à Léonard Cohen et même à Gainsbourg qu'à la pop alt-pop soul audacieuse de son groupe Balthazar. Warhaus y songe sauvagement à toutes ses envies : les sixties, une touche d'exotisme, la décadence et l'intensité que peut offrir la vie. Dans son dernier album, il enveloppe à nouveau sa mélancolie dans des mélodies irrésistibles, légères et entraînantes, portées par des chœurs enjoués, de magnifiques arrangements cinématographiques et des grooves addictifs dont lui seul a le secret.