Dylan LeBlanc & The Steel Vaqueros

Signé chez Rough Trade à 20 ans à peine en 2010, Dylan LeBlanc rôde depuis dans toutes les bonnes playlists de folk et d’americana. Sans vraiment casser la baraque, le vagabond originaire de l’Alabama nous avait habitué à sortir de beaux albums empreints de l'âme du Sud des États-Unis, combinant des mélodies envoûtantes et des paroles poétiques. Son cinquième disque, le brillant “Coyote”, change la donne et l’installe désormais en tête de liste des héritiers du Loner "version “acoustique”, celui de Buffalo Springfield et de “After The Gold Rush”. En cause, sa voix haut perchée bien sûr, mais surtout sa capacité à écrire des chansons inoubliables vers lesquelles on revient sans cesse. Et pour citer Monsieur Dallongeville dans Paris Move : “On ne parle pas ici de vil plagiat, mais d’inspiration majeure et confondante.”
Amen.